La Thérapie de la confiance en soi et comment avoir confiance en soi


Introduction
le manque de confiance en soi est un problème central chez la majorité des personnes qui entreprennent une thérapie. De nombreuses souffrances affectives ou professionnelles sont dues à ce déficit de confiance en soi : peur de mal faire, peur d’être jugé, peur d’aimer, peur d’être aimé.
Ce n’est pas une fatalité
il est possible de changer, il est possible d’avoir confiance en soi, même si l’on a l’impression que cela n’a jamais été le cas.
Première partie Les mécanismes de la confiance en soi
SOUVENEZ VOUS
tout mécanisme peut être inversé et tout cercle vicieux transformé en cercle vertueux
Le blocage : Vous n’osez pas agir
La crainte de ne pas y arriver : en fait, vous anticipez l’échec
La confiance en soi est un processus, une mécanique qu’il est possible d’inverser. Si vous manquez de confiance en vous il existe des solutions.
Vous avez tendance à fuir
Vous évitez beaucoup de situations :exemple : Entrer le premier (la première) à un endroit public , ne pas prendre la parole en public
• Les nouvelles rencontres.
• De vous lancer dans de nouveaux projets.
• De créer.
• De profiter d’opportunités…
Vous accumulez les pertes
Au travail, en famille, Vos amis vous exploitent
Vous vous disqualifiez tout le temps
vous parlez d’une voix à peine audible, La tenue voyante ou élégante n’est pas pour vous
Les émotions négatives
Lorsque l’on manque de confiance en soi, on peut ressentir cinq types d’émotions principales :
1.        La tristesse , le sentiment d’infériorité
2.     La peur ou l’inquiétude : la crainte de ne pas réussir
3.     La culpabilité : tout est de votre faute. Vous vous blâmez vous-même en permanence
4.    La honte
5.     Un sentiment d’exclusion
Vous avez une mauvaise image de soi
les cinq grandes difficultés que l’on peut rencontrer dans nos relations avec les autres :
1.      vous n’exprimez pas vos besoins et vos désirs
2.   vous n’osez pas vous manifester quand quelque chose vous gêne
3.    vous avez du mal à dire non
Les idées préconçues qui vous amènent à ne pas dire non : – si je dis non, on va mal le prendre, – cela va entraîner un conflit, – si on me demande quelque chose je dois le faire, – dire non c’est égoïste ! – pour dire non il faut se justifier, avoir de bonnes raisons, – si je ne dis pas non tout de suite, après c’est trop tard.
4.   vous ne vous protégez pas lorsque vous êtes attaqué
5.    vous ne vous mettez pas assez en valeur
Le manque de confiance en soi perturbe tous les domaines de la vie Votre vie professionnelle, votre vie personnelle, votre couple, vos relations familiales, vos relations amicales…
la confiance en soi
 la définition de confiance selon le dictionnaire Le Robert
« 1. Espérance ferme, assurance de celui qui se confie en une personne ou à quelque chose.
2. Sentiment qui fait qu’on se fie à soi-même. »
Les trois dimensions de la confiance en soi
1.        l’estime de soi :posez la question : est-ce que je me considère comme une personne valable et digne d’intérêt ?
2.     vos compétences personnelles : C’est la confiance dans vos actes, vos décisions, vos projets
3.     les rapports aux autres

Une thérapie de la confiance en soi
1.      Mieux s’aimer
Tant que vous vous jugerez négativement, il ne vous sera pas possible de reprendre confiance en vous.
La façon
·      Apprenez à vous connaître vraiment
·      observez objectivement vos actes : Une grande partie du malaise est liée à la façon dont on interprète ce qui nous arrive.
·      Soyez précis dans vos jugements sur vous-même
·      Vérifiez la réalité de vos auto jugements : Le simple fait de croire, même avec conviction, qu’un jugement est juste ne suffit pas à le démontrer. Faut-il encore le vérifier.
Beaucoup de chercheurs ont montré que, si l’on redoute quelque chose — comme par exemple « être anormal » —, on transforme les messages issus de notre environnement pour les adapter à ce que l’on veut entendre.
Nous transformons la réalité en fonction de ce que nous craignons.

·      un discours critique sur vous-même a pu créer et maintenir votre manque de confiance en vous
·      Arrêtez de vous sentir coupable

La théorie des attributions
Les chercheurs en psychologie
ont remarqué, en étudiant les pensées de sujets qui souffraient de dépression ou d’anxiété, que l’on pouvait classer les pensées en quatre catégories résumées dans le tableau suivant.


Interne
Externe

Négative
C’est de ma faute.

C’est de la faute des autres.

Positive
C’est grâce à moi.
C’est grâce aux autres.



Une pensée st interne négative si l’on s’attribue la responsabilité de ses échecs. Par exemple : « J’ai échoué, c’est de ma faute. » Elle est externe négative si l’on attribue aux autres ou à l’environnement la responsabilité de ses échecs. Par exemple : « Si j’ai échoué, c’est la faute de l’examinateur qui a fait des préférences ! »
Pour les pensées positives, Si vous réussissez quelque chose et que vous vous dites : « C’est normal, j’ai bien travaillé. Je le mérite », votre pensée est interne positive car vous vous attribuez votre succès. Si vous pensez : « Le jury était sympathique. Ils me l’ont donné. Le sujet était hyperfacile ! », vous attribuez au jury et au sujet la responsabilité de votre succès. C’est une pensée externe positive.
Les chercheurs ont également montré que les patients qui manquent de confiance en eux ont tendance à s’attribuer la responsabilité de leur échec (avec des pensées internes négatives). En revanche, ils ne s’attribuent pas leurs réussites qu’ils rattachent aux autres, à l’environnement ou à un coup de chance (pensées externes positives)
La prédominance des pensées négatives, voire leur exclusivité, s’accompagne d’une aggravation du malaise.

Vous vous maltraitez en traitant mal l’information : le GRIMPA
G signifie généralisation : à partir d’un point précis vous généralisez. Par exemple, si vous avez fait une erreur dans votre travail, vous vous considérez comme ne faisant que des erreurs dans votre travail.
·      R, raisonnement dichotomique : c’est un raisonnement en « tout ou rien », en « blanc ou noir ». La nuance n’existe pas , Par exemple : « Soit je réussis, soit j’échoue
·      I, inférence arbitraire : cela signifie que vous tirez une conclusion d’un fait sans en avoir la preuve
·      M, maximalisation du négatif et minimalisation du positif
·      P, la personnalisation : c’est-à-dire que vous ramenez les choses à vous. Au cours d’une discussion de groupe vous pensez que les critiques, les sous-entendus, vous concernent.
·      A, abstractions sélectives, c’est-à-dire que vous tirez une conclusion générale à partir d’un détail.

Vous vous fixez trop d’impératifs
Evitez les pensées qui bloquent vos actions


certaines pensées bloquent nos actions alors qu’au contraire d’autres pensées nous aident à agir selon nos souhaits :
– les pensées qui bloquent nos actions s’appellent les PIC (pensées qui inhibent notre comportement), – les pensées qui nous aident à agir se nomment les POC (pensées qui nous orientent vers un comportement constructif).

2.   Oser agir
un travail sur vos pensées et sur vos problèmes personnels est souvent indispensable pour reprendre confiance en vous. Mais il n’est pas suffisant.
Si vous voulez vraiment prendre confiance en vous, il va falloir passer à l’action : ce sont des actions répétées qui vont donneront un sentiment d’efficacité et de confiance.
1)    Transformez vos plaintes en objectifs
2)  Faites votre inventaire :
Lorsque vous manquez de confiance en vous, à force de ne regarder que le négatif, vous ne voyez pas le positif.
Faites votre inventaire vous-même Examinez des faits et non plus des opinions Il s’agit d’acquérir une opinion objective de vous-même. Rayez les opinions négatives, penchez-vous sur des faits réels ou partagés par d’autres. Les quatre questions à vous poser sont les suivantes :
·      question 1 : quels sont mes défauts et mes qualités ?
·      question 2 : qu’ai-je échoué et réussi ?
·      question 3 : quels sont mes domaines d’incompétences et de compétences ?
·      question 4 : qu’est-ce que le bien pour moi ?

3)  Prenez des décisions forts :
Les six étapes pour décider plus facilement
1)      faites par écrit une liste complète de toutes les décisions que vous avez à prendre
2)  évaluez avec une note de 0 à 100 la difficulté que vous avez à prendre cette décision et par une autre note de 0 à 100 la gravité des conséquences (réversibilité de la décision, conséquences pour vous et pour les autres) si vous vous trompez. Faites le total des deux notes et classez les solutions dans l’ordre
3)  choisissez une décision ayant le total le plus faible et cherchez toutes les solutions possibles
4) cherchez tous les avantages et les inconvénients de chaque solution, faites le total des avantages et des inconvénients
5)  choisissez une solution qui présente le meilleur compromis : le plus d’avantages et le moins d’inconvénients
6) après avoir fait un choix, réévaluez (comme dans la seconde étape) le total des deux notes (difficultés à décider et gravité des conséquences)


4) Fixez-vous des objectifs accessibles
5)  Évaluez les risques : Pour prendre confiance en soi, il faut agir et donc risquer l’échec, L’échec est dans la pensée. Ce n’est pas l’échec qui fait peur, mais l’idée de l’échec

6) Ne reportez pas toujours au lendemain

sept règles pour ne pas reporter au lendemain
1.      N’attendez pas la motivation pour agir
2.   Prenez conscience des effets dévastateurs de votre procrastination : mettez au jour les pensées négatives qui vous empêchent d’agir et utilisez la méthode avantages-inconvénients.

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