le
stress au travail était considéré comme un sujet « à la mode ». Pourtant, si
les salariés aiment et s’engagent dans leur travail, ils sont également de plus
en plus nombreux à vivre un véritable mal-être professionnel.
1)
Les
conséquences importantes et cumulatives du stress pour l’individu
• Conséquences physiques :
– augmentation des problèmes de dos
–
augmentation des maladies cardiovasculaires
–
perturbations du système immunitaire
–
augmentation des troubles musculosquelettiques
• Conséquences psychologiques
:
– augmentation des troubles anxieux
–
augmentation des troubles dépressifs
–
augmentation des épisodes de détresse psychologique.
•
Conséquences comportementales :
– augmentation des l’agressivité
–
augmentation du repli sur soi
–
augmentation de la prise de drogue et d’alcool
–
augmentation de la désorganisation
–
diminution des capacités de concentration et de mémorisation
–
diminution des capacités de prise de décision.
• Conséquences organisationnelles :
–
diminution de l’engagement vis-à-vis de l’entreprise
–
diminution de la créativité dans son travail
–
diminution de la solidarité vis-à-vis de ses collègues
– diminution de la vigilance dans le travail
(augmentation des risques d’accident)
–
augmentation de l’intention de quitter l’entreprise
– augmentation de l’absentéisme de courte
durée
Les
conséquences cachés du stress
·
Absentéisme.
·
Départ des
talents.
·
Présentéisme
(démission psychologique).
·
Dégradation
de la réputation de l’entreprise.
· Augmentation du risque juridique
2) Pour livrer un combat contre
le stress au travail que faut-il faire ?
il y a intérêt à :
· Augmenter
le niveau de reconnaissance chez les salariés
· Lutter contre les comportements « toxiques » avec
leur manager , exemple : harcèlement, insultes bloquer , les s
critiques sarcastiques ; le chantage et l’intimidation ,la violence physique ou verbale , la discrimination…….
3) Faut-il toujours éviter les conflits au travail ?
Non,
il y a certains moments Les confits peuvent avoir pour fonction de faire
évoluer les normes et valeurs de l’entreprise vers une plus grande adéquation
avec l’environnement. Mais il faut toujours une sorte de médiation.
4) les sept commandes du mieux-vivre en entreprise
1. l’exemplarité des dirigeants :
Les dirigeants sont avant tout des managers : s’ils veulent apparaître comme
légitimes en termes de management vis-à-vis des managers qu’ils encadrent, ils doivent appliquer à eux-mêmes les
règles de management qu’ils souhaitent promouvoir.
La théorie de l’apprentissage social développée
par Bandura : montre à quel point l’observation du comportement d’autrui
est importante dans l’élaboration des conduites. Les individus apprennent par exposition à des modèles comportementaux
auprès de personnes significatives dont ils observent les renforcements positifs
ou négatifs
2. sortir du « paradoxe managérial »
Le paradoxe managérial : « Managez davantage et mieux, mais le résultat opérationnel
compte avant tout »
3. s’interroger sur son rapport au
pouvoir
Kets de Vries écrit «
Diriger c’est vendre de l’espoir » : le e dirigeant doit un modèle
de réussite.
4. repérer les répétitions
relationnelles : repérer ce qui se répète à
notre insu dans notre manière de nous comporter, ou dans le comportement de
notre entourage à notre égard .
Lester Luborsky, psychanalyste américain et
chercheur, propose un outil de compréhension des répétitions relationnelles qui
peut être appliqué au monde de l’entreprise, il est composé de trois
caractéristiques :
1) •
notre désir
2) • la
manière dont nous nous représentons
que les autres
vont y réagir
3) •
notre réaction à cette représentation du comportement
des autres
5. comprendre la « résistance au
changement » : Cette catégorie de raisons est
souvent liée à un mécanisme de défense que les psychanalystes nomment le déni.
Dans la plupart des entreprises il y a des gens
qui ont des intérêts à résister au changement ou ils ont un manque de vision de
l’intérêt du changement, c’est pourquoi il est nécessaire d’avoir une vision
des difficultés pour faire face
6. repérer et dire ses limites :
Il est important
de repérer ses limites pour les anticiper, les respecter ou les repousser quand
l’entreprise y trouve son compte, tout autant que le salarié.
7. soutenir ses collègues :
il est important le rôle des managers et des
dirigeants dans l’organisation de pratiques de soutien des individus. l s’agit de repérer à temps les
problématiques que rencontrent les collaborateurs, afin d’éviter le piège
d’individualisation, Ce traitement collectif des problématiques implique
nécessairement la hiérarchie du manager, ce qui lui permet de réduire le «
paradoxe managérial », Ce
dispositif permet de lever le tabou pesant habituellement sur les
problématiques que les collaborateurs doivent gérer quotidiennement, d’autant
plus lorsqu’ils ont eux-mêmes une fonction d’encadrement. Il permet aussi le
partage collectif de problématiques face auxquelles ils se trouvent seuls :
souvent émotionnellement impliqués dans ces situations, la prise de recul est
facilitée par l’échange.
Comment gérer le stress au travail ?
Reviewed by rachman
on
02:22
Rating:
Aucun commentaire: