Les psychothérapies face traumatismes psychiques comme les cauchemars, blessures émotionnelles, stress…
L’utilisation
du débriefing
Le terme de débriefing ne fait rien pour cacher ses origines américaines et
c’est en effet aux Etats-Unis, pendant la Seconde Guerre mondiale qu’est née
l’idée du débriefing. A cette époque, les pilotes des patrouilles aériennes
assistaient, avant le vol, à un briefing (« to brief » signifie informer) au
cours duquel leur étaient expliqués leur mission et les moyens qu’ils avaient
de l’accomplir, les difficultés auxquelles ils devaient s’attendre, etc. A leur
retour, c’était à eux de nourrir un débriefing sur la façon dont la mission
s’était déroulée, les raisons éventuelles d’un échec ou de changements par
rapport au programme prévu. Il leur revenait également de critiquer un ou
plusieurs points des informations et consignes qu’ils avaient reçues. Il s’agissait
donc entre les décideurs et les exécutants d’un échange purement technique,
d’où les états d’âme étaient bannis quelles que soient les épreuves traversées.
Plus tard, il est apparu évident, aux uns comme aux autres, qu’il n’était
pas inutile d’introduire dans ces dialogues un peu des émotions ressenties par
les pilotes, lors de leur mission : cela rendait parfois plus compréhensibles
les comptes rendus techniques, et les militaires ressentaient un certain
soulagement d’avoir pu exprimer devant leur chef un peu de leur vécu.
Après Le débriefing devient ouvertement un acte thérapeutique mais conçu de
manière à ce que les victimes ne se considèrent pas comme des malades. Il est
dirigé par un psychiatre auquel est adjoint un autre psychiatre, un psychologue,
deux assistants sociaux et un prêtre. Le déroulement de la séance est codifié.
Le débriefing de Mitchell, et comporte quatre phases :
1-Une
phase de préparation qui comporte une organisation logistique
de la réunion, et vise à définir les rôles de chacun et à réduire leur anxiété
anticipatoire.
2-Une
phase d’« extraction- triage » qui est une première
rencontre, informelle, entre les victimes et les membres de l’équipe.
Et observer les réactions individuelles, les affinités et les tensions à
l’intérieur du groupe.
3. Une phase de débriefing
4. Une phase de réinsertion qui est le moment où l’équipe soignante incite les victimes à reprendre
leur autonomie. Elle est faite de nombreuses rencontres informelles, au cours
de repas par exemple. Par ailleurs, l’équipe prend contact avec les parents et
les amis pour que le retour à la vie normale s’effectue dans les meilleures
conditions possibles.
Les psychothérapies face traumatismes psychiques comme les cauchemars, blessures émotionnelles, stress…
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