L’économie du savoir : le capital humain


Traditionnellement, les spécialistes définissent « quatre facteurs de production ».
·        La terre, va de soi : sans elle, il est impossible de cultiver ou de jeter les fondations d’une ferme ou d’une usine.
·        Le travail (la main-d’œuvre) est à l’évidence tout aussi indispensable.
·        Le capital, c'est-à-dire les actifs, généralement l’argent, nécessaire pour construire une usine et acquérir les machines qui la feront fonctionner.
·        L’entreprise – ce que John Maynard Keynes appelait les « esprits animaux »  autrement dit l’esprit d’initiative qui permet de transformer une terre stérile en usine.
Dans facteur travail : Adam Smith, un économiste écossais du XVIIIe siècle fait savoir que   : ce qui alimente l’activité économique, ce n’est pas la masse des travailleurs, mais « les talents utiles acquis par les habitants ou membres de la société ».


L’émergence de l’économie du savoir exerce sur nos sociétés une pression du même ordre que celle de la mondialisation. La valeur du savoir et de l’information est de plus en plus évidente dans les économies développées.
Désormais, ce ne sont plus les muscles, mais les cerveaux qui font la différence.
« La valeur du savoir […] n’a cessé d’augmenter. C’est une forme de capital fondamentalement différente des autres. Plus il est plus abondant, plus il peut se développer facilement et de manière peu coûteuse, et son rendement est particulièrement avantageux. »(David Bloom, la société créative du XXIe siècle)
Selon certaines estimations, les actifs traditionnels – pour l’essentiel les actifs physiques qui peuvent être vendus en cas de faillite de l’entreprise – ne représentent plus qu’un cinquième de la valeur des entreprises américaines. Le reste relève en grande partie d’éléments intangibles comme le savoir et l’information.
Il suffit de penser aux alertes par messages texte (SMS) des téléphones mobiles ou aux moteurs de recherche tels que celui de Google, une entreprise dont le chiffre d’affaires a été multiplié par 17 en quatre ans pour atteindre 1.5 milliard de dollars en 2005.
Dorénavant la pauvreté ne se résume pas au manque d’argent : elle s’exprime aussi par un manque de ressources en matière d’éducation.
L’économie du savoir : le capital humain L’économie du savoir : le capital humain Reviewed by rachman on 01:18 Rating: 5

Aucun commentaire:

Fourni par Blogger.