L’éjaculation précoce est un fait normal

La définition de L’éjaculation précoce

L’éjaculation précoce. Elle peut être définie comme un trouble qui entraine une éjaculation avant que le sujet et/ou sa (son) partenaire ne le souhaite, dans la majorité des coïts. Toutefois, afin de mettre une limite dans le temps, on considère que l'éjaculation précoce correspond a l'incapacité à prolonger la pénétration plus de deux minutes, et/ou a effectuer plus de quinze mouvements pelviens. Ces données correspondent aux résultats collectes auprès de centaines d'hommes. Nous avons observe que les hommes capables de « tenir « plus de deux minutes et/ou quinze mouvements n'ont habituellement aucun problème à prolonger le coït.

L’ampleur de ce problème

L'éjaculation précoce concerne un homme sur trois en Occident. Tout d'abord, notons que l'éjaculation précoce est habituelle chez l'adolescent et est considérée comme normale et socialement acceptée dans de nombreuses cultures. Notons également que les primates anthropoïdes proches de l'homme éjaculent toujours en moins de dix secondes. Le bon sens nous pousse des lors à supposer que l'homme a naturellement tendance à éjaculer vite. Ce ne serait donc qu'un raffinement de notre société de loisir et de plaisir que de vouloir prolonger un acte génétiquement programme pour être bref.

Le traitement de l’éjaculation précoce

L'observation (notre deuxième outil) nous montre que, si les hommes ne peuvent contrôler leur éjaculation (c'est un reflexe incontrôlable), ils peuvent cependant gérer leur excitation. La recherche (notre troisième outil) nous a permis de bien comprendre les mécanismes psychophysiologiques de l'excitation sexuelle. Et nous savons maintenant que l'éjaculation précoce est un trouble de la montée de l'excitation que l'homme ne parvient pas à gérer. Par apprentissage, le sexologue clinicien peut lui montrer comment contrôler certains muscles, comment modifier les comportements sexuels inadéquats et comment respirer d'une façon qui lui permette de prolonger considérablement le coït. Ce type de traitement qui a été largement expérimenté est efficace pour 90 % des hommes (G. Trudel, Les Dysfonctions sexuelles : Évaluation et traitement par des méthodes psychologique interpersonnelle et e et biologique)

D'après les recherches menées en sexologie, le « vent du désir « serait notamment lie a la capacité d'écouter son corps, de gérer le stress quotidien, de consacrer du temps a soi-même, de s'intéresser a la sexualité, d'éprouver du plaisir dans la sexualité et de passer des moments de qualité avec son partenaire.

Mais un homme qui se plaint de difficultés à éjaculer lors des relations sexuelles (anéjaculation ou éjaculation retardée). La première chose que devrait lui demander un sexologue clinicien compétent, c'est s'il prend des antidépresseurs. En effet, nous savons que la majorité des médicaments utilises pour combattre la dépression ont régulièrement pour effet secondaire de retarder la venue de pejaculation. La deuxième question est de savoir si le patient est suffisamment excite lors des rapports sexuels. En effet, le bon sens nous porte à penser qu'il faut atteindre un niveau élevé d'excitation sexuelle pour parvenir à la jouissance. Troisième question : peut-il éjaculer dans d'autres circonstances ? Si c'est le cas lors de masturbations régulières, le bon sens nous indique que c'est peut-être un excès de cette pratique qui entraine la difficulté d'éjaculer avec sa compagne.